FÊTE DE NOTRE-DAME DE GUADALUPE À PARIS - OFFICIEL

A Paris, depuis plusieurs années, une Messe en espagnol pour la Vierge de Guadalupe a eu lieu tous les 12 décembre dans la Chapelle qui Lui est consacrée dans la Cathédrale Notre-Dame de Paris.

 

Depuis décembre 2000, à l’initiative de Sandra Lupercio, organisatrice de l’événement, et en raison de l’assistance nombreuse, cette Messe a lieu à l’Autel Principal, dans la nef de Notre-Dame de Paris. Cette année, les fidèles seront accueillis par Monseigneur Patrick Jacquin, Recteur Archiprêtre de la Cathédrale.

 

La Messe sera dite en espagnol et en français, et sera concélébrée par Mgr Xavier Rambaud, Vicaire Episcopal, Responsable des Communautés Étrangères et par plusieurs pères mexicains: le Père Alejandro Cancino, Père Arturo Reynoso, Père Gabriel Mendoza. Participeront aussi à cette importante célébration, d’autres Pères Latino-Américains et Français.

La grande artiste mexicaine Guadalupe Pineda chantera, accompagnée par les musiciens mexicains, « Las Mañanitas » à la Vierge de Guadalupe, également elle chantera a cappella, l’Ave Maria de Schubert.

Cette année, le mariachi « El Sol Internacional» jouera lors de la célébration et après, pendant une vingtaine de minutes, dans le Parvis de Notre-Dame de Paris.

Des fidèles mexicains qui habitent en Hollande, Allemagne, Suisse, etc. se rendront à Paris le 12 décembre 2009, spécialement pour assister à cette célébration.

Octavio Paz écrit dans le labyrinthe de la solitude : « Les déités indiennes représentaient la fertilité, elles étaient liées aux rythmes cosmiques, aux saisons, aux rites agraires. La Vierge catholique est aussi une mère (certains pèlerins indiens la nomment même Guadalupe Tonatzin) mais son attribut majeur n’est pas de veiller à la fertilité de la terre : c’est d’être le refuge de désemparés ».

La Vierge de Guadalupe apparue sur la terre mexicaine, brune de peau, entourée des splendeurs du soleil de justice, va devenir l’objet d’un culte.

Pour l’historien Francisco de la Maza, « de cette nécessité interne essentielle, d’un peuple qui commence à être de la foi et du courage des créoles du XVIIème siècle, de l’intuition poétique, de l’exaltation oratoire, de l’imagination créatrice qui aspire à son propre symbole, naît Notre Dame de Guadalupe, Vierge Mère, Aigle, rédemption et espérance, écu et blason où se rejoignent les racines préhispaniques et la sève occidentale, le religieux et le patriotique, qui peuvent être renfermés en trois mots symboliques et significatifs : Cauauhtli-Tonatzin-Guadalupe : Drapeau, Mère Ancienne, Mère Nouvelle, Notre Mère ».

De nos jours, dans tous les sanctuaires du Mexique, les ex-voto à la Vierge de Guadalupe couvrent de pans de murs entiers. Dans les maisons, les voitures, les autobus, les marchés et les fêtes populaires, partout, Elle est présente, ornée des drapeaux, de fleurs, des miroirs.

Actuellement, autour de 20 millions de pèlerins chaque année, visitent la Basilique de Guadalupe à Mexico. Le 12 décembre est le jour de plus grande affluence : avec presque 2 millions de pèlerins. C’est le sanctuaire Marial le plus visité du monde.